02 mars 2020

27 février / à Abriccop : atelier d'écriture et rencontre avec Stéphane Marin (compagnie Espaces Sonores)

Anaïs /

* Quoi de neuf ?
 Le mouvement actuel des ENSA, un débat à suivre...

Matin : La découverte d’Abricoop
Nous avons été accueillis ce matin par Pascale Bourgeaiseau, une habitante d’Abricoop. Elle a commencé par nous présenter l’îlot des 4 vents (https://www.les4vents.eu/?PagePrincipale), le plus grand projet de France d’habitat participatif. Et après, elle nous a expliqué le projet et le fonctionnement d’Abricoop (http://abricoop.smeuh.org) qui est une coopérative d’habitants allant de 9 mois à 77 ans avec une volonté celle d’inclure tout type de handicap. Il y a 17 logements avec ses nombreux lieux mutualisés : salle polyvalente où se déroule différents ateliers, une buanderie,... ainsi qu’un parking avec 10 places dont l’une est mutualisée. Leur spécificité est « la solidarité », il y a une assemblée chaque mois afin d’échanger et prendre des décisions ensemble.

Présentation par Pascale Bourgeaiseau, dans la salle commune d'Abricoop
C’est l’agence Seuil Architecture qui a été choisie comme maître d’oeuvre pour le projet et accompagner les habitants (http://www.seuil-architecture.com/2019/06/01/habitat-participatif/ )
Vidéo de présentation Habitat Coopératif Abricoop: https://www.youtube.com/watch?v=wc3iea4HURg . Une présentation très enrichissante par le côté novateur de ce projet et cette pensée collective dans la vision d’une nouvelle manière de concevoir.

Et en deuxième partie de matinée Françoise Gaudibert, architecte nous a présenté quelques références de livres à lire, comme par exemple :
- Ouvrage du collectif «Mini Maousse», 2019, "Microarchitectures nomades pour les oubliés d’Internet", Collection Design -Alternatives, Gallimard, 248 p.
- Savona-Chignier Frédérique, 2017, "Les nouveaux vieux sont arrivés", Collection Old’up, In Press, 179 p.
Puis nous avons fait un atelier d’écriture : nous devions préalablement lire un texte sur les hétérotopies écrit par Michel Foucault.
À partir de ce texte, on a évoqué les principes cités dans le texte : universelle, juxtaposer, hétérochronies, système d’ouverture et de fermeture...
Puis nous avons écouté la conférence radio de ce texte : https://www.youtube.com/watch?v=lxOruDUO4p8
 
Nous écoutons la conférence, accompagné.e.s par Françoise Gaudibert

Après cela nous avons dû rédiger un texte sur nos intentions de programme dans le quartier de la Cartoucherie, avec comme consigne d’y intégrer une phrase : 
«On ne vit pas, on ne meurt pas, on aime pas, dans le rectangle d’une feuille de papier»,mais aussi des notions lié aux hétérotopies vues précédemment. 
Chacun a lu son texte aux formes variés.
Concentration pour l'écriture

Chacun trouve la place qui lui va pour écrire
Nous remercions chaleureusement Pascale et Françoise pour leur accueil !

À midi nous avons partagé un pique nique tous ensemble dans la salle commune d’Abricoop.

Uriel /

Suite au repas partagé par l’ensemble de l’atelier et Abricoop, l’après-midi fu occupée par une conférence de Stéphane Martin, artiste et producteur de son, venu pour nous présenter son travail et le projet d’atelier partagé que nous développerons ensemble. 
Avec Stéphane Marin
 Il nous présenta dans un premier temps son parcours professionnel : caractérisé par une évolution de son rapport avec le son, la musique, les outils d’enregistrement (microphones, senseurs), les outils d’édition postérieure (mix, logiciels), les outils de diffusion (enceintes, écouteurs) et la scénographie, Stéphane vise à porter un regard (ou une oreille dans ce cas) sur les sons et bruits présents dans nos quotidiens, des bruits sur lesquels nous ne nous focalisons jamais mais qui sont toujours là, omniprésents en filigrane et constituant pertinent dans notre appréhension du monde.
Ces sons ont un potentiel communicatif et artistique qui n’est exploré que depuis quelques décennies, et parmi les différentes approches, la sienne propose de mélanger -in situ- la kinesthésie du corps et la diffusion de sons réels, proches de ce premier. Il appelle cette démarche un « parcours sonore ». Le regard et l’ouïe sont contournés ou focalisés en temps réel dans un espace ou un trajet, et le récepteur de ce travail est amené à penser sur tout un tas de questions comme l’espace, l’itinéraire, le temps, le bruit, la vie…
Au cours de ce semestre nous travaillerons donc avec Stéphane afin de créer un tel parcours sonore dans le quartier de la cartoucherie. La semaine prochaine commence notre premier atelier ensemble : nous lui ferons visiter le quartier et commencerons le repérage de lieux à haut potentiel et de thématiques à aborder afin de porter aux habitants un regard (et une oreille) alternative et enrichissante.

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