18 mai 2022

13 mai, séance 13bis > explorations sonores aux Arènes

 (Photos : Stéphane)

Par Lucie

Après un yoga des oreilles en milieu urbain, nous sommes partis à la recherche de frontières audibles. Nous en avons tous choisis des différentes. La mienne me plaisait car si l'on se déplaçait d'un pas, les fréquences changeaient, on entendait les sons descendre ou remonter, une expérience du son en plusieurs dimensions. 

Ensuite nous avons testé des micros amplificateurs avec un casque, c'était un peu perturbant de tout entendre en plus intense, et les changements d'ambiances sonores étaient très marqués. 


Lucie
 

Pour finir j'ai pu tester un capteur d'ondes électromagnétiques et écouter les machines qui nous entouraient aux Arènes. Je ne pensais pas qu'il pouvait y avoir une telle gamme de sons différents au sein d'une seule et même machine.

Lucie écoute les sons habituellement inaudibles
  

Par Carlotta

Vendredi 13 mai 2022, avec une partie du groupe de l’atelier de projet " Limites entre les choses", nous avons eu l’occasion d’explorer le quartier des Arènnes à Toulouse d’un point de vue sonore. 

Nous avons commencé par pratiquer un yoga des oreilles, puis nous avons exploré le quartier pour écouter tous les sons présents. 

Maria, Modesta, Lucie, Catherine et Carlotta, séance de yoga des oreille
 

Nous avons ensuite répété l’opération en utilisant différents appareils comme des microphones pour amplifier les sons autour de nous et pouvoir vraiment nous concentrer sur la sonorité du lieu. J’ai trouvé cette expérience vraiment très intéressante parce qu’elle m’a fait réfléchir beaucoup sur l’importance de l’environnement sonore autour de nous et sur la façon dont il peut influencer au niveau de la conception architecturale et urbaine. 

En plus, je pense que c’était un excellent moyen de faire une leçon différente et de pouvoir passer un après-midi en plein air à apprendre quelque chose de nouveau et d’intéressant.

Par Modeste.
 
À l’écoute des arènes…

Tout commence par une isolation, une pensée, un son, une vibration…
Architectes, ici c'est l'arrivée ou le départ!
Toute connexion commence par un déclic, une interférence…
À travers des sons, des poids, des mesures, le temps, les odeurs…
Et aussi des lieux calmes ou bruyants,
Là où l’homme et la matières sont mis en résonance,
Nous sommes à l’écoute, entre éphémère et pérenne !
Entre plein et vide,
Entre le bruit et le silence…
Nous écoutons pour comprendre,
Nous écoutons pour être utile,
Nous écoutons les hommes et la matière…
Nous écoutons le quotidien et les routines… 
Ici c’est l’arrivée ou le départ.


12 mai, séance 13 > explorations sonores au parc de Fontaine-Lestang dit "La Biscotte" (Toulouse)

 Par Iyed et Sacha (photos : Iyed, Sacha et Stéphane)

> Première approche sur le site avec le yoga des oreilles pour s’imprégner des ambiances environnantes sur le site.



> Stéphane nous a ensuite donné des casques reliés à des micros qui permettent d’amplifier les sons environnants. Les sons paraissent plus nets, forts et faciles à identifier, en accentuant les ambiances sur le site.


>  Nous avons testé la même chose avec d’autres micros qui ont des fonctions directionnelles différentes et nous font ressentir le lieu autrement.

Carla et Nassima
 
Iyed et Norin

> Dans un dernier exercice, le but était d’écouter et de manipuler des structures sportives où Stéphane avait placé préalablement des micros qui captent les vibrations dessus. Avec cette installation, les vibrations en basse fréquence sont alors audibles, pour découvrir le site sous un nouvel angle. 

 

 
Nassima et Carla avec les micros-contacts


Sacha et Serdar

 

À travers la manipulation de ces outils d’amplification du son, nous nous sommes interrogés sur les différentes ambiances disponibles au sein du parc. Par ailleurs, cet exercice nous a permis de mettre de côté nos préjugés, du moins l’image sonore qu’on pouvait avoir du parc en sachant qu’il est situé entre une usine et une voie ferroviaire. La réalité est que ces deux éléments forts ne ressortent pas en premier dans le paysage sonore. Pour le cas de l’usine le son émis est très faible en comparaison d'une voiture qui passe sur la route adjacente. Pour la voie ferroviaire, nous avons pu entendre le passage du train deux fois durant cette après-midi. Lorsqu'il est passé, le bruit occupait tout l’espace dans l’oreillette, par son intensité sonore, cependant la perception était plutôt agréable contrairement à ce que l’on s’imagine.