18 mars 2020

19 mars > à distance, le rendu intermédiaire !

Catherine et Corinne /
Chacun.e chez nous, nous allons continuer à travailler : les étudiant.e.s vont rendre leurs documents (plateforme Moodle de l'école) et nous ferons des commentaires individuels pour que tout le monde puisse poursuivre la réflexion et le travail sur le projet individuel. 
Pour le moment, le projet collectif avec Stéphane Marin n'est que repoussé.
Sophie et Roxanne repartent cette semaine au Canada, étant rapatriées par leur université d'origine. Nous espérons avoir de leurs nouvelles et continuer à échanger (sans doute seront-elles en quarantaine ? Comment est la situation au Canada ?). 
Prenons notre mal en patience et prenons soin de nous tou.te.s. 
A bientôt en chair et en os, pour un grand pique-nique d'atelier de printemps !

Pour cette séance, apparaissent sur le blog, les intentions de projet de chacun.e :

Thomas /
MODU-LIER PAR L’AUTO-PRODUCTION est un projet qui est réparti sur le site avec trois bâtiments qui offrent chacun d’eux des programmes variés comme une cuisine et une salle polyvalente, un espace numérique ainsi qu’une atelier de fabrication et de création du bois. 
En étant répartis le long de visées principales sur l’axe Nord-Sud majeur du site ou encore à l’Ouest au niveau de la route du TOEC, les bâtiments sont comme des invitations à la production de quelque chose que chacun sait faire.

Le premier bâtiment, l’espace numérique a été jugé idéal pour prendre place non loin de l’arrêt de bus, de l’école d’ingénieurs et des bureaux. Cet emplacement est fréquenté de manière ponctuelle, comme un passage et c’est justement ce qu’attend le bâtiment, le traverser en s’y intéressant de plus près, le temps que l’on souhaite pour apporter son aide.

Le second bâtiment se situerait à l’emplacement de la petite halle. En la démolissant, sa superficie laisserait place à une salle polyvalente qui reprendrait une trame régulière, tout comme la cuisine qui serait à ses côtés. Cet emplacement représente une manière d’attirer du public par sa jonction avec la place de la Charte des Libertés communales. En effet, en voulant étendre un système de mobilier de cuisine au delà de l’espace couvert, cette place permettrait d’accueillir du monde pour favoriser les échanges en réalisant des repas de quartier par exemple. Elle représenterait l’idée de production culinaire multiculturelle.

Dans la continuité de l’axe Nord-Sud, un atelier de fabrication de bois d’environ prendrait place entre l’école De Condé et le groupe scolaire de petite enfance. Il serait utile pour ces deux cas notamment pour la construction de mobilier en bois que réalise parfois l’école d’enseignement supérieur. Son principal atout serait la fabrication d’éléments en bois qui pourraient investir des espaces du site.
En réalité, cet atelier permettrait la production de modules tels que des bacs en bois dans lesquels pousseraient des légumes, des pistes de skate, des agrès de sports… Ils se logeraient sur les limites des ilots et remplaceraient les simples barrières de séparation.

La cohérence de l’ensemble des bâtiments et modules serait assurée par l’utilisation du bois et plus particulièrement par l’utilisation d’un barreau en bois que l’on trouve dans les barrières, tel un module de 105x8x6 cm que l’on viendrait décliner selon les usages. 



Hafsa /



LES SCÉNARIOS URBAINS                                                                    




Ce long parvis de la Halle délabrée

Je la vois comme une continuité

Entre la place du zénith et Liberté

Je la vois comme une place de marché 



C’est une hétérotopie, cette place de marché

Car par sa multitude d’usages on y est conviés

On y vient manger, discuter, partager, marchander, se poser, se promener

Aussi bien avec les enfants et les personnes âgées




Cet espace est indispensable pour la vie du quartier

Entre dernières infos et commérages de la voisines de palier

En passant par des conseils de tricot pendant le marché de la solidarité

Et des souvenirs partagés lors des vide greniers



C’est aussi un lieu où le temps est pausé

Les fruits, viandes et produits laitiers

Y sont classés, rangés archivés

Une nature morte prête à être consommée.



C’est un espace à ciel ouvert mais à la fois fermé

Car une fois couvert par un parasol planté

On fait partie de cet univers protégé

Un microcosme, qui attire par ses activités



Les parasols sont disposés selon les besoins des usagers

Tantôt regroupés, dispersés, repliés

Protègent et réunissent différentes activités

En dessous il est possible de marchande tout comme se prélasser



C’est un voyage de saveurs, couleurs et senteurs épicées

Venant rythmer la vie des toulousains et “cartouchiers”

Favorisant partage et mixité

De jour et même une fois la nuit tombée.



Le soir lumières et projection : le mur est magnifié

Chargé d’histoire il se doit être glorifié

Accompagnant les habitants entre les deux places du quartier 

Ils longent une histoire, qui se doit être partagée.


Redha /
Mes intentions partent sur une base socio-culturelle pour créer un espace qui pourra réunir, rassembler et tisser des liens entre les habitants du quartier afin de redynamiser et revitaliser le quartier.
Mon programme se basera sur l’échange et le partage, un partage intergénérationnel qui permettra par la suite de s’entraider entre habitants du quartier.
En choisissant la petite halle comme espace d’intervention, un lieu qui recevra le programme dédié, j’ai essayé de maitriser la surface et le volume qui sont offert par ce lieu. La petite halle se compose de trois travées avec une structure en béton et aussi une charpente en béton, en offrant un espace particulier et très intéressant qui est à mon avis très adapté avec mes intentions programmatiques, j’ai pensé à consacrer toute une travée centrale comme un grand espace de rassemblement au cœur du projet, qui sera comme un jardin intérieur et fera le lien avec l’extérieur, de l’est avec le parvis entre les deux halles de la Cartoucherie, et de l’ouest avec la promenade des sport, cet espace central qui desservira le reste des espaces programmatiques, sera végétalisé afin de créer une convivialité spatiale qui donnera l’envie aux gens de venir découvrir.

Choukri /

Intentions :
Le fait d’avoir une limite empêche toute liberté, on est prisonnier de son propre logement.
Si on ouvre l'îlot, intérieur et extérieur ne feront qu’un et seront reliés par des espaces interstitiels, les équipements (une bibliothèque, une cafétéria, des commerces, une salle de gym et des ateliers).
Donc, la façade pose problème, pour donner une nouvelle vie au quartier, il faudra la transformer et travailler le rez-de-chaussée pour le rendre plus libre, plus accessible et plus ouvert.
Les riverains ont des besoins, c’est qui est un problème, on peut y répondre avec la meilleure des solutions, équiper les rez-de-chaussée en fonction des besoins.
- Bibliothèque commune – Apprendre et se détendre
- Cafétéria – Se nourrir/manger
- Commerces – Se ressourcer
- Gym – S’exercer/se dépenser
- Atelier – Travailler

Objectifs :
Pour le projet, le contexte est très important car il veut mettre tout en œuvre pour activer ce quartier.
Plusieurs sujets vont être travaillés:
- Changement de système structurel en rez-de-chaussée, en tenant compte de la structure supérieurs des logements.
- Un nouveau programme, plus adapté aux riverains et au quartier, qui a pour but de satisfaire leurs nécessités.
- Une nouvelle façade en rez-de-chaussée plus libre, plus agréable.
- Des espaces verts et un cœur d’îlot qualitatifs.
 


Anaïs /

PROMENADE HABITÉE(S)
Mon projet  est un espace  dont la conception s’articule autour de la culture et de la pédagogie dans le quartier de La Cartoucherie.

Mes intentions sont:
- TISSER UN LIEN ENTRE LES JARDINS DU BARRY ET LE COEUR  HISTORIQUE DU QUARTIER: LES HALLES DE LA CARTOUCHERIE
Mon choix d’implantation se situe sur la future «promenade jardinée» au sud-ouest.
Celui-ci prend en compte l’évolution de la programmation du quartier afin de créer un lien entre l’éco-quartier et son jardin à proximité avec sa riche biodiversité.
Un espace qui ne sera pas impacté par la hauteur des bâtiments profitant d’un ensolleilement et dont l’emplacement est au centre de lieux pédagogiques permettant de mutualiser  les futurs usages de mon projet.
-> Nouvel axe piéton

- CRÉER UNE DYNAMIQUE COLLECTIVE AUTOUR D’UN ESPACE DE RENCONTRE, D’ÉCHANGE ET DE PARTAGE 
Par la création d' une dynamique  de différentes ambiances tout le long de la journée  par la conception d’espaces qui se basent sur les 5 sens. 

- ANIMER DES ATELIERS CULTURELS ET PÉDAGOGIQUES POUR UN PUBLIC: ENFANTS ET SENIORS AU TRAVERS D’UN PARCOURS SEQUENCE 
Un parcours séquence,  pour  permettre aux usagers de déambuler dans cette Promenade Habitée(s)  afin de faire une transition progressive de la ville (Éco-quartier de la Cartoucherie) vers la nature (Jardin du Barry)"


Uriel /
Le Rucher est un espace associatif qui vise à encourager les échanges sociaux au sein du quartier, en créant un espace et un jardin évolutif, flexible et versatile : adaptés au partage des arts de vivre.
Vis-à-vis des problématiques environnementales, sociales, économiques actuelles les gens souhaitent de plus en plus revenir aux "faire-soi-même", au "faire pousser-soi-même", à "l’apprendre soi-même". Le savoir-faire pourrait ainsi redevenir ainsi une monnaie  d’échange entre différentes générations, groupes sociaux et cultures au sein du quartier.

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