12 février 2018

Séance 3 / 9 février / Ecrire un programme sensible

Par Macarena et Adrien

Ce vendredi a été l’occasion d’un retour sur la visite de site menée la veille dans le quartier de la Cartoucherie, lieu d’action de l’atelier pour le semestre. 
Chacun devait formuler une observation, dégager des intentions et spatialiser une intervention dans le cadre de cet écoquartier. A la fin de la journée, nous devions être capables d’avoir rédigé un programme dans la continuité de nos observations. 
Françoise Gaudibert a été l’invitée de la journée, une femme motivée, passionnée par la lecture et impliquée dans le projet participatif de la Cartoucherie : Les 4 vents. Elle nous a aidé tout au long de la séance et elle nous a racontés ses expériences personnelles sur les problématiques de l’habitat partagé et tout ce qui concerne la mise en place d’une zone d’aménagement concerné.

La plupart d’entre nous ont été attirés par la promenade des Sports, espace central de la Cartoucherie en l’état actuel des choses. Ce qui a marqué les observateurs du lieu, c’est le potentiel de rencontres et de vie qui pourrait y être insufflé. Or, la promenade était pour certains trop peu qualifiée, qualifiée mais mal adaptée aux besoins des habitant, ou bien trop « programmée » pour laisser la possibilité aux habitants de se l’approprier. Lieux de vie, promenades en cœurs d’îlots, agriculture commune hors-sol, prolongement du parc du Barry, etc., les propositions dans ou proches de cet espace sont florissantes et ont pour vocation de transformer le site à moyen/long terme !
Une autre vision, plus centrée sur le court-terme, est celle de la cohabitation difficile entre travaux et existant, entre friche et espaces publics définis. L’intention proposée est de travailler l’interface du chantier et du quartier en essayant de réduire les nuisances et favoriser l’appropriation de l’à venir.
Enfin, une dernière vision remettait complètement en cause le programme actuel de la Cartoucherie. La ZAC est déjà enserrée autour d’une multitude de paramètres déjà réglés, sans que des modifications ou d’appropriations par les habitants ne soit possibles. L’hypothèse posée est que la constitution d’une vie de quartier ne peut pas se programmer, et surtout pas à une si grande échelle, sans prendre en compte les besoins de l’habitant.

Après la présentation de nos intentions, nous avons été invités à produire un texte, quelle que soit sa forme, illustrant les programmes que nous voulions implanter sur le site de la Cartoucherie. Cet exercice nous a aidé à nous éloigner un peu des éléments graphiques quotidiens pour entrer dans le sensible, à ne pas réfléchir avec les yeux mais avec des mots, en étant des éléments qui composent de l’architecture. Mise en situations, réquisitoires, faux articles de journaux… la production a été riche en idées et en fous-rires !


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