Par Macarena et Adrien
Ce vendredi a été l’occasion d’un retour sur la visite de site
menée la veille dans le quartier de la Cartoucherie, lieu d’action
de l’atelier pour le semestre.
Chacun devait formuler une
observation, dégager des intentions et spatialiser une intervention
dans le cadre de cet écoquartier. A la fin de la journée, nous
devions être capables d’avoir rédigé un programme dans la
continuité de nos observations.
Françoise Gaudibert a été
l’invitée de la journée, une femme motivée, passionnée par la
lecture et impliquée dans le projet participatif de la
Cartoucherie : Les 4 vents. Elle nous a aidé tout au long de la
séance et elle nous a racontés ses expériences personnelles sur
les problématiques de l’habitat partagé et tout ce qui concerne
la mise en place d’une zone d’aménagement concerné.
La plupart d’entre nous ont été
attirés par la promenade des Sports, espace central de la
Cartoucherie en l’état actuel des choses. Ce qui a marqué les
observateurs du lieu, c’est le potentiel de rencontres et de vie
qui pourrait y être insufflé. Or, la promenade était pour certains
trop peu qualifiée, qualifiée mais mal adaptée aux besoins des
habitant, ou bien trop « programmée » pour laisser la
possibilité aux habitants de se l’approprier. Lieux de vie,
promenades en cœurs d’îlots, agriculture commune hors-sol,
prolongement du parc du Barry, etc., les propositions dans ou
proches de cet espace sont florissantes et ont pour vocation de
transformer le site à moyen/long terme !
Une autre vision, plus centrée sur le
court-terme, est celle de la cohabitation difficile entre travaux et
existant, entre friche et espaces publics définis. L’intention
proposée est de travailler l’interface du chantier et du quartier
en essayant de réduire les nuisances et favoriser l’appropriation
de l’à venir.
Enfin, une dernière vision remettait
complètement en cause le programme actuel de la Cartoucherie. La ZAC
est déjà enserrée autour d’une multitude de paramètres déjà
réglés, sans que des modifications ou d’appropriations par les
habitants ne soit possibles. L’hypothèse posée est que la
constitution d’une vie de quartier ne peut pas se programmer, et
surtout pas à une si grande échelle, sans prendre en compte les
besoins de l’habitant.
Après la présentation de nos
intentions, nous avons été invités à produire un texte, quelle
que soit sa forme, illustrant les programmes que nous voulions
implanter sur le site de la Cartoucherie. Cet exercice nous a aidé à
nous éloigner un peu des éléments graphiques quotidiens pour
entrer dans le sensible, à ne pas réfléchir avec les yeux mais
avec des mots, en étant des éléments qui composent de
l’architecture. Mise en situations, réquisitoires, faux articles
de journaux… la production a été riche en idées et en
fous-rires !
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