12 mars 2025

6 et 7 mars > séance 5 : tournage à La Ménagerie

* Fabianny

 Nous avons tous des jours « sans », n’est-ce pas ? Ce matin-là, je suis arrivée complètement démotivée et sans patience – non pas à cause de l’atelier, mais pour des raisons personnelles. Au début, j’ai échangé peu de mots et j’ai franchi la porte de la Ménagerie avec un air fermé. Pourtant, au fil des heures, j’ai découvert la magie du simple fait de créer. Peu à peu, le poids du matin s’est dissipé, les échanges sont devenus plus fluides et, à ma grande surprise, mon impatience habituelle a laissé place à une immersion totale dans le processus – et, mieux encore, à un véritable plaisir à en faire partie. La Ménagerie elle-même a quelque chose de fascinant, avec ses innombrables objets et l’infinité de possibilités de transformer des éléments ordinaires en images qui racontent des histoires. En vivant une journée dans l’univers du film, j’ai compris que, d’une certaine manière, l’histoire de ma propre journée s’était elle aussi transformée. 

* Inès

Cette semaine nous avons commencé notre film ! Jeudi matin était consacré aux derniers préparatifs et aux essais avec Marc Ménager, qui nous a d’ailleurs donné plusieurs astuces et conseils pour bien retranscrire nos idées du storyboard à l’écran. L’après-midi a été très riche, nous avons tourné 3 séquences ! Je n’ai pas vu la journée passer, j’ai beaucoup aimé. Vendredi nous nous sommes rendus à l’Usine uniquement l’après-midi mais encore une fois, nous avons été très efficaces. Une séquence entière en 2 heures, au lieu des 4 heures prévues ! Bravo à nous.

* Carla

La découverte du processus de tournage en stop Motion nous permet vraiment de développer une créativité que nous n’avons pas l’habitude de stimuler. Nous avons passé deux jours à échanger, expérimenter, découvrir et se découvrir dans un environnement que nous ne connaissions pas pour la plupart. L’enfant d’il y a 15 ans a eu la chance de pouvoir revivre l’école comme un jeu, en dessinant, découpant, coloriant et en créant les premières séquences de notre vidéo ! 

* Xia

La semaine dernière, nous avons passé un moment très agréable dans la ménagerie. Nous avons appris une nouvelle compétence et, ensemble, nous avons commencé à créer notre propre œuvre d'art. Honnêtement, avant le début de la semaine dernière, j'avais imaginé de nombreuses difficultés que nous rencontrerions lors de la réalisation du film, mais au cours du processus, M. Marc et Mmes Aventin et Nava nous ont apporté beaucoup d'aide et d'inspiration, nous apprenant petit à petit comment utiliser certains matériaux et techniques pour exprimer nos idées créatives à travers l'objectif. Dans mes études d'architecte, c'était une expérience très spéciale, qui m'a donné beaucoup d'inspiration. La plupart du temps, nous sommes assis devant un ordinateur à dessiner des plans pour exprimer nos idées créatives. Mais en réalité, nous pouvons aussi utiliser un petit film (stop motion) pour présenter notre concept créatif. Lorsque j'ai vu notre groupe assembler image après image pour créer des séquences vidéo, j'ai ressenti une grande joie intérieure. C'est un choc des idées, une convergence de différentes techniques d'expression.Nous entrons dans un autre monde de création et d'apprentissage, où nous avons des possibilités infinies 

* Ilian et Zoi

Nous avons passé deux jours à la Ménagerie pour avancer sur nos films d'animation. Lorsque nous sommes arrivés avec Zoi, nous avions presque achevé le storyboard. Après quelques échanges avec Marc et madame Aventin, nous nous sommes rendu compte que notre storyboard ne mettait pas suffisamment en valeur l'architecture, ce qui nous a amenés à décider d'apporter des modifications. Ces ajustements ont été cruciaux pour mieux intégrer les éléments architecturaux dans notre narration visuelle. Après avoir finalisé ces corrections, nous avons commencé directement sur les dessins qui nous permettront par la suite de réaliser le film d'animation. Au début, nous avions l'impression que réaliser un film d'animation en stop motion comme celui-ci ne prendrait pas tellement de temps, mais nous nous sommes trompés. En effet, il faut en moyenne 8 images par seconde pour que l'œil puisse percevoir le mouvement, ce qui nous a fait réaliser l'ampleur du travail nécessaire. Cette exigence technique a considérablement augmenté notre charge de travail, mais elle est essentielle pour créer une animation fluide et captivante. La journée du jeudi a été plutôt consacrée à la mise en place de tout le matériel et à la préparation du plateau, tandis que c'est vendredi que nous avons commencé à prendre les clichés. Cette expérience a été enrichissante et nous a permis de mieux comprendre les étapes clés pour créer un film d'animation réussi. 

* Chloé, Lallie, Florian, Sarah

C’est plein d’entrain que nous rejoignons la Ménagerie ce jeudi matin. A peine arrivés, nous sortons toutes nos matières sur la table : papier de soie, papier crépon, perles et fils en tout genre et commençons à réfléchir : un petit remodelage du scénario s’impose.
Brainstorm à toute allure, hop hop hop, nous arrivons à quelques solutions ! Une fois les tests matières et lumières effectués sur le banc titre, nous décidons de nous lancer.
Faire, défaire et surtout refaire; c’est avec moults déboires que nous arrivons à la fin de cette journée, en ayant tout supprimé. Aïe. Le résultat n'est pas ce que nous avions imaginé. Nous sommes vendredi après-midi et il est temps de reprendre du poil de la bête : travail mieux réparti, fond mieux établi et des scènes qui nous font dire oui. C’est tout plein de sérénité, que nous sommes maintenant prêts à continuer ! 

* Hina, Aya, Lucie, Inès P.

La séance de présentation de la réalisation de courts-métrages en stop motion nous a ouvert l’imagination. C’est après les démonstrations de Marc Ménager que l’on a réussi à visualiser comment nous pouvions mettre en scène nos intentions. Nous avons rapidement réussi à penser au fil conducteur et à ce qu’allait transmettre le film.


 

Cependant, cette base a évolué au fur et à mesure, lorsque nous sommes passées à la fabrication du film. Lors de la deuxième séance, nous nous sommes mises rapidement d’accord sur la première prise qui consistait à mettre en scène le titre “Entre-deux”. Cela s’est fait rapidement et assez intuitivement bien que cela ne correspondait pas au storyboard élaboré pour cette séquence. Nous avons pris beaucoup de plaisir durant cette phase. Parallèlement, une partie du groupe faisait des tests au niveau des effets que l’on souhaitait ajouter dans le film. Cela a mené à des choix qui permettent d’alléger et d'harmoniser le fil conducteur à travers les couleurs, la lumière et les personnages mis en scène.


 

Lors de la troisième séance, nous avons revu collectivement le storyboard et l’avons affiné afin de savoir en détail ce vers quoi nous nous dirigions. Cela nous a aussi permis de nous répartir les tâches de production. Nous avons pris beaucoup de temps dans la seconde prise car tout se basait sur le jeu de zooms du personnage principal dans le court-métrage. La lumière, le fond et les différentes tailles du protagoniste n'étaient pas simples à coordonner. Nous avons recommencé la scène plusieurs fois, jusqu’à être en accord toutes les quatre. Nous avons réussi à filmer une troisième scène que nous n'avons pas terminé car il nous manquait du matériel.



Finalement, nous avons réalisé beaucoup de choix en pratiquant et en réalisant les scènes car c’est en faisant que l’on se rend compte de ce que cela donne à la caméra.


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